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19/02/2007

TF1 Mobile RIP

TF1 Mobile n'aura pas connu le succès d'Universal Mobile chez Bouygues Télécom. 60 000 abonnés (par rapport à un objectif annoncé de 300 000 en un an anonncé en mai dernier) ne semblent pas suffisants pour rentabiliser ne serait-ce que les charges opérationnelles d'une offre distincte (surtout le marketing, à vrai dire). Et Patrick Le Lay en tire les conséquences juste 10 mois après le lancement de l'offre.

Résultat : l'acquisition de nouveaux clients est stoppée, les éventuels intéressés seront redirigés vers les offres Bouygues Télécom. Les clients de l'offre seront sans doute également migrés vers Bouygues à +/- long terme.

Faut-il y voir une conséquence du lancement de TF1 sur les bouquets TV d'Orange et SFR, ce que le réseau de Bouygues Télécom ne peut à ce jour pas répliquer ? C'est éveidemmentun positionnement difficile de ne pas pas fournir TF sur mobile dans une offre TF1 mobile (comprenne qui pourra ;-)

Après la vente annoncée du MVNO de Debite, cela ajoute une belle marque au tableau des disparus de la téléphonie mobile. A moins qu'à la suite d'Universal, TF1 refasse surface chez un concurrent, SFR par exemple ?

13/02/2007

Consolidation

Chez les FAI, Club Internet serait à vendre, tandis que Cinven se proposerait de rapprocher Free et Numéricâble. Côté MVNO, Débitel vendrait sa filiale française.

Ce ne sont à ce stade que des rumeurs plus ou moins fondées mais elles ont le mérite de poser une question de fond : le marché français doit-il se consolider ?

Au niveau du fixe, la question fait sens car il y a sans doute trop de réseaux grand public en France : FT, Neuf, Free, Alice, Club Internet, Numéricâble, Completel, etc.

Pour amortir les coûts fixes d'un réseau, il faut des clients en nombre suffisant. Or il n'y a sans doute pas assez de clients potentiels en France pour tous ces réseaux, particulièrement dans un contexte de forte concurrence... Les consommateurs sont les grands gagnants de cette vive compétition : de l'ADSL à 15€ ou du Triple Play à 30€, sans compter les innovations récentes ou à venir (Quadruple Play, TVHD, FTTH, etc.) toujours autour de 30€. Tandis que les sociétés commerciales "outsider" commencent à se lasser d'investir des millions d'euros sans que les perspectives de retour sur investissement soient terribles (si Orange et Free gagnent de l'argent, Neuf commence juste à équilibrer son bilan et les autres sont encore en pertes) : la consolidation est la voie du retour à la rentabilité, mais pour gagner il faut tenir bon dans cette partie de poker menteur et être le seul à rester, même quand on hésite fortement à quitter le tapis. Mais les gagnants d'hier peuvent se faire rouler dans la farine, n'est-ce pas Patrick Bruel ;-)

Or on arrive à la fin du cycle de l'ADSL pour rentrer dans le cycle d'investissement sur la fibre : un bel écrémage est à attendre (ça tombe bien, Bel est le roi de la vache qui rit)

 

Côté mobile et MVNO, l'Eldorado promis se transforme en un bourbier à engloutir les millions. Les consommateurs n'ont pas gagné grand chose à l'arrivée des MVNO, ce qui d'ailleurs se traduit en parts de marché et les MVNO eux-mêmes dépensent beaucoup d'argent pour ce qui reste pour l'instant des coups d'épée dans l'eau. Ici aussi la persévérance est de mise, sauf qu'il faut avoir les riens solides et ne pas rêver d'argent facile. A quand le retour au pragmatisme ?

 

 

25/01/2007

Quoi de neuf du côté de la téléphonie mobile ?

ça bouge, ça bouge !

 

Avec notamment bouygues Télécom qui solde la téléphonie mobile vers fixe 24h/24 (Rappel : ça ne coûte pas grand chose à l'opérateur, l'option téléphonie VoIP Illimitée étant valorisée 5 à 10€ chez les FAI) : il semblerait que Bouygues ait de la capacité réseau à revendre !!! Une autre façon de voir la convergence: la substitution partielle ?

 

Et puis on a également les MVNO qui se lancent dans les annonces : nombre de clients, nouveaux services, tout est bon pour faire  parler de soi !

 

Ainsi Virgin (+Breizh) mobile annonce 400.000 clients, certes pas en 9 mois comme dit partout dans la presse (car il faut compter les abonné de Breizh mobile qui est beaucoup plus ancien), mais c'est un beau score quand on sait que Tele2 est à 350.000 environ (tant pis pour la place de 1er MVNO) et NRJ à 312.000 (mais majoritairement en prépayé).

Reste que cette belle performance mérite d'être remise dans son contexte dans la mesure ou G Roux de Bézieux annonce clairement qu'ils sont en phase d'investissement pour 3 ans et qu'ils sont loin d'être rentables. Cette stratégie de conquête n'est pas prête d'assainir le marché, pour le plus grand bien des consommateurs !

Sauf si ça ne fait pas baisser le prix de gros, auquel cas les MVNO vont seulement s'entretuer, sans contraindre les MNO à baisser leurs tarifs. Il est a priori beaucoup question de puissance financière et j'ai peur que les seuls à avoir les riens suffisamment solides soient les opérateurs les moins sexy : les acteurs de la grande distribution (A-Mobile, Carrefour mobile)

Donc s'il y a des chiffres de parc qu'on attend avec impatience, c'est plutôt ceux-là !

 

Côté innovation, Ten est toujours très pro-actif sur le mail et le messenger (SMS are dead), mais comme il ne faut quand même pas trop s'éloigner des attentes clients, ils ont quand même lancé des pack SMS...

Orange a désormais une offre Unik sur tous les segments de marché (GP, Pro, Entreprises) et se concentre sur les médias (quoique les annonces récentes se concentre plus sur le fixe)

SFR mise toujours principalement sur la musique avec des innovation plus tarifaires que technologiques. A noter que les DRM restent la clef de voûte de la musique mobile, tandis que des acteurs du e-commerce élargissent leur catalogue de musique sans DRM (cad au format MP3, sans la moindre protection).

 

Je me demande cependant si c'est moi qui perd un peu de ma curiosité ou si c'est un phénomène réel, mais je trouve qu'on stagne un peu en terme d'innovation, la faute à mon avis à certains MVNO qui attaquent les MNO uniquement sur la voix et le SMS... (et les terminaux bien entendu) 

 

14:55 Publié dans MVNO | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mobile, MVNO

26/10/2006

MVNO - la liste des concurrents en lice

Les Vrais MVNO : 

  • Tele2 (filiale de Tele2 AB, réseau Orange)
  • NRJ mobile (NRJ et le CIC, réseau SFR)
  • Neuf Mobile (filiale de Neuf, réseau SFR, avec une offre entreprise n'ayant pas eu beaucoup de succès et une autre brandée Cegetel, idem)
  • Breizh Mobile (Omer Télécom, filiale de The Phone House, réseau Orange)
  • Débitel (réseau SFR)
  • Coriolis (Réseau SFR)
  • Virgin Mobile (Omer télécom et Virgin, réseau Orange)
  • Ten (Jean-Louis Constanza, réseau Orange)
  • A-mobile (Auchan, réseau SFR)
  • Transatel (Offre pro, réseau ByTel)
  • Futur Télécom (Entreprises, réseau SFR)
Les prochains à rentrer dans l'arène :
  • Carrefour (lancement dans quelques semaines, sur réseau Orange)
  • Budget Télécom (préssenti, mais rame un peu avec son introduction en bourse)
  • Maroc télécom (Mobisud, sur le réseau SFR a priori)
  • Disney mobile (j'ai vu passer une offre d'emploi de chef de produit sur LinkedIn)
  • Les caisses d'épargne (une rumeur qui avait été confirmée par une annonce et puis plus rien)
Et toujours les faux MVNO (licences) :
  • Universal mobile (Réseau ByTel)
  • M6 mobile by Orange
  • TF1 mobile (réseau ByTel)
  • FNAC mobile (réseau Orange)
  • Club de foot mobile (OL, OM, Lens, PSG, St-Etienne) par Orange et... Universal Music !

Pour être exhaustif, citons les MNO :

  • Orange (Groupe France Télécom, avec des opérateurs un peu partout dans le monde)
  • SFR (filiale de Vivendi et Vodafone, participation dans Maroc Télécom et SRR)
  • Bouygues Télécom (filiale du groupe Bouygues, vient de vendre sa filiale Caraïbes)

 

N'hésitez pas à me prévenir si j'oublie quelqu'un !

16:40 Publié dans MVNO | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : MVNO, licences, mobile

11/10/2006

Faut-il favoriser le développement des MVNO ?

L'ARCEP devrait-elle favoriser le développement des MVNO en régulant les tarifs wholesale et en imposant à Bouygues Télécom d'ouvrir son réseau ? L'objectif étant de favoriser la concurrence et faire bénéficier aux consommateurs de services plus performants à un prix moindre.

La réponse n'est pas simple car si les MVNO sont susceptibles de rendre le marché mobile plus concurrentiel, il ne s'agit pas de la seule voie... il y a aussi l'Arlésienne : la quatrième licence UMTS (que l'ARCEP à d'ailleurs récemment ressortie des cartons).

J'y repensais il y a une dizaine de jours en lisant un article des échos qui affirme que Bolloré est prêt à investir 1 milliard d'euros dans les télécoms et qu'une des pistes d'investissement serait cette fameuse 4ème licence. Il ne s'agit pas d'une information, juste une question que se pose Jamal, mais cela a le mérite de relancer le débat : des MVNO ou un 4ème opérateur 3G ?

 

Historiquement, si on regarde ce qui s'est passé chez les FAI, sur le marché grand public, on peut distinguer plusieurs grandes étapes :

1] Le RTC est une époque d'opérateurs virtuels : les FAI revendaient alors des minutes de communication achetées à France Télécom (pour l'accès à la gateway), ne faisant que très peu d'argent sur l'accès à Internet lui-même, lui-même acheté à des ISP trans-nationaux.

L'investissement dans des réseaux de longue distance se faisait plutôt à destination du service de téléphonie en présélection (je rappelle que je me concentre sur le Grand Public, l'histoire n'est pas la même pour le marché entreprises) et ne concernait pas vraiment les FAI.

2] Puis l'ADSL s'est démocratisé. Au départ, tous les FAI revendaient l'accès de France Télécom, ce qui ne leur laissait aucune possibilité de se différencier sur le prix par rapport à Wanadoo, avec généralement une qualité de service  moindre, notamment au moment de l'activation... ce qui a assuré à Wanadoo un beau hold-up qui lui a rapporté 50% de PDM et une belle amende de 80 millions d'euros (toujours pas encore payée si je ne m'abuse, mais FT a bientôt épuisé les recours)

3] Le dégroupage (partiel puis total) s'est alors développé. Le grand gagnant du dégroupage, c'est Free qui s'est taillé la part du Lyon sur le marché des alternatifs, en ayant su investir dans le réseau. Neuf et Cegetel se sont appuyé sur leur réseau de téléphonie et data entreprises comme support du dégroupage, mais se sont lancés un peu tardivement dans l'ADSL, ce qui les a pénalisé par rapport à un Free toujours en avance tant sur la technologie que sur la tarification. Tous les autres ont souffert de ne pas avoir investi dans un réseau. Ceux qui l'ont fait tardivement ont survécu mais sont à la traîne (Tiscali/Alice et Club Internet) et ceux qui ont refusé d'investir se sont fait dévorer (Mageos, AOL, Tele2). La baisse régulière des prix "wholesale/IPADSL" imposés à France Télécom n'a jamais laissé aux opérateurs virtuel assez de marge pour survivre, dans la mesure où les prix "alternatifs" étaient fixés à marge quasi nulle.

4] Aujourd'hui de nouveaux opérateurs virtuels apparaissent (Budget Télécom, The Phone House, Darty). Leur stratégie s'appuie sur leur réseau de distribution et la possibilité de faire des ventes croisées. Rien ne dit que cette économie sur les coûts d'acquisition soit suffisante pour équilibrer la difficile équation économique d'un FAI "virtuel" (achetant donc son accès à la boucle locale à FT, Neuf, Completel ou Telecom Italia). 

 

Cet historique est sans doute incomplet, peut-être même parfois inexact, mais que voulais-je en retenir ? Il y a deux acteurs qui ont réellement tiré leur épingle du jeu sur le marché des FAI : Free et Neuf.

  • Free s'est distingué en innovant. Cette innovation permanente a été rendue possible par le réseau defibre dont Free s'est doté dès l'origine, quand il a lancé son offre "gratuite" d'accès RTC.
  • LDCOM/Neuf s'est lui aussi doté de son propre réseau, en déployant de la fibre, mais aussi en jouant au mécano avec des rachats à très bas prix (Neuf Télécom, Belgacom France, Kaptech, Siris, Cegetel, etc.) 

Le facteur clef de succès chez les FAI est donc le réseau, les opérateurs virtuels n'arrivant pas à suivre au niveau économique, ce business de coûts variables étant structurellement déficitaires (marges brutes trop faibles pour supporter la structure). Et l'impulsion concurrentielle a été donnée par l'acteur qui a osé investir dans son réseau et a sciemment "détruit de a valeur" en cassant les prix, pour remplir son réseau et rentabiliser ses coûts fixes. Merci Free, c'est beaucoup grâce à vous que je paie si peu cher mon accès ADSL (à Club Internet d'ailleurs, car je n'aime pas les frais de sortie de 96 € chez Free, mais ceci est une autre histoire...)


Si je transpose maintenant cela sur le marché du mobile, cela revient à dire que les MVNO n'ont aucune chance, et que seul un acteur qui investira dans le réseau pourra s'en sortir... d'où la quatrième licence UMTS.

Il existe cependant une différence notable entre FAI et mobile : le spectre de fréquences est limité, la ressource radio est rare, le déploiement des réseaux doit donc de fait être sévèrement régulé. Il n'y a donc de la place que pour un quatrième larron et la tâche sera rude, l'investissement étant colossal...

Mais pourquoi pas, si l'ARCEP veut réellement faire baisser les prix du mobile, je recommande l'attribution de la quatrième licence UMTS, assortie d'une clause de facilitation : le roaming national en GSM, avec bien entendu un encadrement strict du calendrier de déploiement UMTS, de sorte que le nouvel opérateur soit réellement incité à investir, plutôt que de jouer au "super MVNO" avec le roaming national... 

Seul un acteur de ce type pourra réellement tirer les prix vers le bas, aussi bien sur les prix retail que sur les prix wholesale, car un 4ème opérateur 3G aurait bien entendu intérêt à faire rentrer des MVNO sur son réseau, pour le remplir le plus rapidement possible... 

 

Ce raisonnement, je n'ai pas la prétention d'être le seul à le faire. Je sais qu'il est discutable. Les candidats potentiels sont rares et l'investissement nécessaire à de quoi faire reculer même les plus riches, d'autant que la téléphonie mobile n'est plus en odeur de sainteté auprès des financiers.

Par ailleurs, je ne dis pas que celui qui ferait cet investissement serait le gagnant dans cette affaire. A vrai dire, je pense sincèrement que celui qui investira se cassera les dents et que le quatrième opérateur mobile français fera faillite... mais ne disparaîtra pas, il sera juste racheté à la casse et, une fois les sunk-costs rayés de l'ardoise, l'exploitation du réseau sera rentable. Avec au passage un bénéficie monstrueux pour le grand public car cet acteur sera l'artisan et le déclencheur d'une forte baisse des prix, plus orientés vers les coûts que vers un gavage en règle des MNO !

Avec ce que je viens d'écrire, on va me dire que personne ne sera assez fou pour se lancer dans une telle aventure.

Peut-être. Ou peut-être pas. Personnellement, je vois un acteur, ou plutôt des acteurs qui pourraient faire cet investissement : les collectivités locales. Nombre de régions ont été recalées lors de l'appel d'offre pour l'attribution des licences Wimax. Je trouve cela injuste car les régions ont de vrais objectifs d'aménagement du territoire, quand les compagnie privées cherchent avant tout la rentabilité (c'est mon côté savoyard originaire d'un coin réculé, marié à une lozérienne originaire d'un coin encore plus reculé qui ressort). La quatrième licence UMTS est une occasion de corriger cette injustice.

Qui plus est les régions pourraient également jouer le rôle d'opérateurs Wholesale et favoriser le développement de MVNO locaux, dédiés à une région. Breizh mobile a prouvé que le concept est difficile à soutenir pour les particuliers, mais il y a certainement un marché entreprises à révéler.

 

Reste un point qui n'aura pas échappé aux plus observateurs : est-il raisonnable de faire payer au grand public un réseau UMTS (par l'intermédiaire des régions, dont les fonds proviennent évidemment de l'impôt), pour que le coût unitaire de la minute mobile baisse ?

N'est-ce pas cher payé pour donner une impulsion baissière sur le marché des télécoms mobiles ? La concurrence des MVNO et des futurs opérateurs WiMax ne suffira-t-elle pas à produire ce résultat ?

Je n'ai bien entendu pas la réponse, sans quoi j'irai vendre une mission de conseil à l'ARCEP où de nombreux ingénieurs et économistes doivent se poser ce type de questions.

Mon intuition est qu'il n'y a sans doute pas besoin d'un quatrième opérateur 3G et surtout pas financé par la collectivité, même si les collectivités locales y pensent sans doute (heureusement que la licence est nationale et qu'il faut que les 22 régions se mettent d'accord, sans quoi je pense qu'elle seraient déjà passées à l'acte, cf leur vif intérêt pour les licences WiMax). Plutôt les candidats récurrents au rachat de Bouygues Télécom, si Martin Bouygues continue de s'obstiner. Mais même pour ceux-là, la quatrième licence est sans doute un projet encore lus coûteux...

Je pense également que les MVNO ont besoin d'un coup de pouce de l'ARCEP pour continuer à exister et surtout être capables d'au moins répliquer les offres des "licences" (M6 mobile, FNAC mobile, Universal mobile, TF1 mobile, etc.). Ce coup de pouce pourrait se traduire par une régulation des prix de vente à la minute et l'entrée (forcée ou non) de Bouygues en tant qu'hôte (des rumeurs disents que Bouygues serait désormais ouvert à la discussion), comme je le disais déjà en introduction. 

Mais le plus important est sans doute de TRANCHER ! Depuis trop longtemps l'ARCEP tergiverse et refuse d'avouer que la quatrième licence n'a pas d'avenir, et refuse par conséquent de trop favoriser les MVNO car cela créerait des conditions de marché défavorable au lancement d'un quatrième MNO. Mais où sont les candidats ? L'actualité semble me donner raison car depuis que j'ai commencé à rédiger cet article, l'ARCEP a lancé une consultation sur l'avenir de la quatrième licence. J'espère sincèrement que cela mènera à une décision ferme et définitive : maintient de la licence avec un candidat sérieux  ou redistribution des fréquences aux trois opérateurs en place en échange d'une plus grande ouverture aux projets de MVNO.

 

à suivre...