Dave's World

Après une grosse l'an dernier, une petite sauterelle s'est invitée chez moi ! Avec moins de dégâts cette fois-ci ;-)

Alors que je tapais une note sur le rachat de Club Internet, BlogSpirit m'a rappelé de sauvegarder ma note rapidement, ma session étant sur le point d'expirer. J'ai donc cliqué sur "enregistrer" et... une erreur du serveur à fait disparaître mon texte, presque achevé, dans les limbes.

Comme avec toutes les applications de la suite Office, je suis seul responsable, j'aurais du en faire une sauvegarde dans une appli externe, un genre de Ctrl+S, quoi (voire, une sélection + un Ctrl+C auraient été suffisant). Sauf que je suis faillible et je ne l'ai pas fait.

J'enrage pourtant contre la malédiction informatique, cette dématérialisation qui doit nous sauver alors qu'elle nous rend lentement esclave du roi silicium...

En signe de résistance, j'ai décidé de cesser de bloguer dès la fin de cette note, pas forcément définitivement, mais pour une période indéterminée (notion relativement à la mode dans le débat poltique, pour les contrats de travail qui sont potentiellement éternels, à l'échelle de l'évolution de la toile qui se renouvelle tous les 8-10ans !)

Update : well, I'm back. Pas pour lontemps car je prends bientôt des vraies vacances ;-)

 

Une nouvelle ère s'ouvre chez Atari/infogrames. Bruno Bonnell part.

Bonnell est un des fondateurs d'Infogrames, le financier par rapport aux purs informaticiens qu'étaient les autres fondateurs. Après avoir porté son entreprises au sommet, il a vécu une descente aux enfers suite à des acquisitions trop ambitieuses et surtout mal financées, à un moment où le marché des jeux vidéos a connu une trop longue récession.

Malgré de nombreuses critiques et la perte un à un de ses soutiens dans la maison, Bonnell est resté aux commandes jusqu'à arriver à redresser la barre, refinancer la dette tout en gardant des perspectives de croissance. Au prix de diluer largement les actionnaires par rapport aux créanciers. Mais c'était ça ou le dépôt de bilan.

Maintenant que la perennité de l'entreprise semble assurée - du moins si les jeux qui vont être mis sur le marché avec l'arrivée de la PS3 sont des succès - Bonnell ne pouvait plus justifier de rester. 

Il laisse donc les commandes à Patrick Leleu, le serial bâtisseur/redresseur qui a à son actif la DG de Bouygues Télécom (gros succès, mais remercié pour laisser sa place à Pélisson), de Noos (succès mitigé, mais dans les condition difficiles du câble, ça reste un beau succès), et récemment d'Erenis (court passage sans grand impact à ma connaissance). 

Leleu m'a toujours laissé un sentiment mitigé, il incarne à mon sens trop bien l'étrange conversion des rois du BTP aux télécoms et médias, les fameux "Bouygues Boys" dont Patrick Le Lay fait également partie. S'ils ont plutôt bien réussi, ces anciens Bouygues ont amené avec eux des pratiques parfois un peu douteuses... Mais il faut quand même rendre à César ce qui lui appartient : Leleu est un bon manager et a un charisme qui permettra sans doute de redonner confiance aux investisseurs.

Il pourra en tout cas se consacrer pleinement au vrai métier de l'entreprise : faire de bons jeux. Cela changera du temps passé par Bonnell à discuter finance pour qu'Infogrames ne coule pas...

L 'avenir d'Infogrames est plus que jamais entre les mains de ses employés : les producteurs (car le groupe Infogrames sous-traite beaucoup le developpement) et les développeurs (Reste quand même Eden Games qui développe notamment le nouvel opus d'Alone in the Dark), sans oublier le marketing et la distribution !

Bon courage Mr Leleu et merci Mr Bonnell d'avoir sauvé le reste de valeur de mes actions IFG ;-)