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09/04/2012

Pour rebondir, focalisons les ressources rares sur les vrais problèmes

Finalement, qu'est-ce qui génère les problèmes actuels de la France ? J'identifie deux problèmes majeurs :

  • le chômage massif qui déséquilibre la protection sociale (plus d'indemnités à verser avec moins de cotisations qui rentrent)
  • le déficit du commerce extérieur (la France vit de manière durable sous perfusion de l'extérieur)

Or le contenu du déficit extérieur est très fortement lié à l'énergie : nous importons du pétrole, du gaz, du charbon, de l'uranium en très grandes quantités.

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Nous souhaitons développer l'emploi en s'affranchissant des ressources extérieures, en utilisant nos ressources internes ? Alors quoi de mieux que de développer les métiers de l'efficacité énergétique ?

Ce sont des emplois non délocalisables puisqu'il s'agit de travailler sur les bâtiments, les outils ou les processus qui sont sur le territoire pour en réduire la consommation énergétique à service comparable.

Ce sont des investissements qui ont un bénéfice interne, puisque cela permet de réduire nos importations d'énergies "produites" à l'extérieur de notre territoire.

Et enfin, cela permettra a priori de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, ce qui est un bénéfice collectif, planétaire, mais qui est un effort qui en vaut la peine.

Le seul problème est que les temps de retour sur investissement sont longs, trop longs pour que nos politiques, qui doivent justifier tous les 5 ans de leurs résultats, aient envie d'investir dans ce type d'efforts...

Alors que faire ? Tout d'abord renchérir les prix de l'énergie et pourquoi pas avec une taxe carbone, de manière graduelle, afin d'accompagner ce qui sera de toute façon une réalité dans quelques années (en anticipant la hausse de prix, nous anticiperons l'adaptation et nous positionnerons comme compétitifs à l'avenir sur un tel sujet). Ensuite dégager des financements spécifiques, de type prêts à taux zéro, ou très faible taux, pour ce type d'investissement.

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A ce titre les prêts à taux faibles peuvent être des prêts à 4% si l'inflation est à 6%. Laisser filer un tout petit peu l'inflation, de manière mesurée, permettrait de réduire un peu la puissance des rentiers et capitalistes face à ceux qui gagnent leur vie par leur travail.

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