Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/03/2007

Galileo patine...

L'Europe a décidément beaucoup de mal à faire avancer ses projets phares...

La conception des satellites de "démonstration" du programme prend du retard suite "à des problèmes de management".

Un second satellite "Giove-A" sera donc lancé à la suite de son prédécesseur, afin de pallier aux défaillances du "Giove-B", dont les tests au sol ne sont pas conclunant et qui ne pourra donc pas être lancé en temps et en heure (cad en 2007).

Le risque étant de perdre les fréquences attribuées (au niveau international) à Galileo si elle ne sont pas utilisées pendant 2 ans d'affilée (actuellement seul "Giove-A" émet sur ces fréquences).

Tout cela peut paraître bien technique, mais la conclusion est bien simple : les difficultés qu'éprouvent les partenaires du programme, parmi lesquels on retrouve EADS (décidément), Thalès et Alcatel vont coûter la bagatelle de 30M€ aux contribuables européens.

En France, le secteur de l'aéronautique/spatial/défense/éléctronique est décidément bien mal en point, les crabes se battant dans un panier que la mondialisation rend tous les jours plus petit...

(Je pense à Safran/Sagem/Snecma, Alcatel, EADS/Airbus, Thalès, Dassault, héritiers des Matra, Thomson CSF, aérospatiale, Lagardère, etc. qui ont fait les beaux jours de la corruption du capitalisme à la française...)

Je veux bien qu'on continue à subventionner ces industries dites "de pointe" (encore que, l'armement ne me plaît pas) pour défendre la place de la France dans l'espace concurrentiel industriel mondial. Mais alors que ces subventions soient assorties d'une obligation de résultats ou au moins de bonne gestion (cad sans "problèmes de management", liés la plupart du temps à l'opposition de fortes personnalités totalement fermées au compromis). 

Mais je pense que je rêve... autant rêver aux étoiles, comme Galilée.