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20/09/2006

Mouvements en vue dans le secteur des Télécoms

Que faut-il penser des nouvelles récentes autour de Telecom Italia ? L'opérateur vendrait sa filiale mobile pour réduire sa dette et se concentrer sur le fixe, futur relais de croissance dans le secteur des télécoms.

Cela remet en question l'intérêt de la convergence. Ou pas, car Telecom Italia se justifie en invoquant le refus du régulateur italien de le laisser sortir des offres convergentes car elle ne seraient pas réplicables par la concurrence. Comme quoi étouffer la concurrence n'a pas que du bon...

Qui serait acquéreur de TIM ? Difficile pour les gros opérateurs européens (DT, FT, Telefonica) de digérer une acqusition en cash et vue la stratégie de Telecom Italia, des titres ne l'intéressent pas. Donc plutôt un fonds d'investissement, un de plus... qui, pour ne pas présenter un profil trop Vodafonien, devra se mettre au fixe... Telecom Italia se crée donc un concurrent potentiel, et pas le moindre car le mobile reste quand même une activité florisssante en Italie (les marges baissent mais restent élevées, même si la pression concurentielle est forte et que le taux de pénération de 120% signifie surtout des coûts d'acquisitions pour des 1/2 clients...) : il n'y a qu'à regarder la belle poussée de SFR dans le marché de l'ADSL !

Un autre opérateur joue gros avec la convergence : Bouygues Télécom. Non adossé à un réseau fixe, l'entreprise risque d'être marginalisée si la convergence est un succès... (rappelons que même Vodafone se met au fixe en utilisant le réseau BT) à moins de se faire racheter par Deutsche Télécom et faire corps avec Club Internet. Le mobile des ados se marie avec l'Internet de papa (je caricature un chouilla). Sauf que les deux démentent. Le rachat de Bouygues Télécom est un vieux rêve d'analyste financier que Martin Bouygues brise périodiquement en rappelant son attachement à cet opérateur qui a souvent sauvé le groupe Bouygues des pertes lorsque le cycle BTP était au plus bas. Mais pour cela Bouygues doit jouer la carte de la substitution, qui n'est pas à la mode ches les analystes, mais marche du tonerre en Allemagne...

En Allemagne, où un "petit" opérateur mobile, T-mobile, fait de l'ombre à sa maison mère en lançant des offres de subsitution de type HomeZone. Officiellement il ne s'agit que de répondre à O2 Genion et Vodafone ZuHause, mais il s'agit en fait plutôt d'une tentative de prise d'indépendance de la part de la branche mobile (T-Mob) face à la branche fixe (T-Com) qui a lancé cet été des offres de convergence fixe-mobile (T-One)...

Va-t-on assister à une scission entre T-mobile et la partie fixe de DT ? Quid des activités mobiles à l'étranger (UK, US, pays de l'Est, etc.) ?

Perso je n'y crois pas trop mais tout est possible dans les feuilletons ;-)