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23/11/2006

Est-il écologique d'acheter ses livres sur le net ?

Je viens de recevoir 3 livres en provenance du site fnac.com. Comme il s'agit de trois bouquins sur l'écologie et l'énergie, je m'interroge sérieusement sur le bien fondé de mon achat sur le net plutôt que dans une boutique...

Essayons de faire un comparatif :

1) Sur le net :  
  •  Je n'ai pas eu à me déplacer,  deux fois d'ailleurs car deux titres sur trois n'étaient pas en stock : je suppose qu'ils ne l'auraient pas non plus été en magasin.
  • Contenu du colis : les trois livres, un emballage carton, deux flyers de pub, une facture A4
  • Prix identique au magasin, grâce au prix unique du livre + la gratuité des frais de livraisons à partir d'un certain montant d'achat

2) En magasin :

  • J'aurais du me déplacer, mais je le fais généralement à pied ou à vélo, ça me fait du bien
  • Le vendeur aurait éventuellement pu me conseiller d'autres titres, au moins quand j'ai commandé les titres pas en stock. Le site web le fait aussi mais sans doute pas avec autant de pertinence qu'un vrai libraire, qu'on trouve surtout dans les petites enseignes (les vendeurs FNAC sont parrfois aussi très bons, mais pas systématiquement et sont généralement spécialisés)
  • Prix éventuellement plus important si je ne vais pas dans une grande enseigne (cad sans les -5% habituels)
  • La FNAC a sans doute un avantage sur le libraire de quartie : sa logistique doit être moins consommatrice d'énergie par livre, car les volumes traités par la FNAC sont plus importants, mais je ne m'appuie sur aucune étude et je me trompe peut-être

Je pense que je suis largement incomplet dans cette comparaison, les lecteurs ont le droit de compléter en commentaire ! 

Conclusion à partir de ce bilan sans doute incomplet ? 

Je pense que la prochaine fois, je ferai mes achats chez un libraire près de chez moi, histoire de minimiser mes déplacements et les emballages, ce qui me semble bon au moins pour ma conscience !

Notez que j'ai bien dit "mes achats".

Je pense en effet qu'à l'avenir, je vais également prendre une carte de bibliotèque et acheter moins de livres !!! Quant à ceux que j'acheterai, je m'assurerai de leur diffusion pour casser l'équation 1 livre = 1 lecteur ! L'idée étant de faire baisser la production de livres (abattage d'arbres pour fabriquer la pâte à papier, chlore pour blanchir le papier, hydrocarbures pour transporter 500g d'informations qui tiennent aussi bien dans un PDF de qqs 100Ko...)

 

Commentaires

Pour t'aider à casser ton équation un livre = 1 lecteur, tu peux toujours aller faire un tour sur le site amazon.fr et commander des livres d'occasion (je n'ai pas d'actions avec cette société). Pour ma part, j'ai été agréablement surpris par le service, la qualité des livres et le prix ... le tout permettant de sauver quelques arbres ... que demander de +

Écrit par : tekabridge | 29/11/2006

Oui ou tu peux aussi les revendre sur eBay

Ceci etant dit je ne crois pas que la consommation de livre soit la principale cause de l'abattage intensif des arbres

Si on commençait deja par supprimer tous les prospectus et que l'on imprimait pas n'importe quoi dans les bureaux pour un oui ou un non on ferait bien plus avancer le schmilblick


Autre point: en stockant un grand nombre de livre chez le libraire du coin tu favorise la surproduction. Un grand nombre d'invendus retournera a l'éditeur pour rien ou sera retransporté vers des soldeurs

Le site en ligne n'ajout pas plus de transport. Le facteur passe de toute manière chez toi
De plus les services postaux planchent sur des véhicules ecolo pour les centres villes a horizon 2008

Ceci dit le velo c'est bon pour la santé et il faut aussi faire vivre la FNAC :-)

Écrit par : Daniel | 30/11/2006

Je ne m'inquiète effectivement pas trop de l'abattage des arbres pour fabriquer des livres, la filière est à peu près bien structurée sur ce point. Mais à la limite si on en abat moins la forête regagnera un peu, ce qui n'est pas si mal.

Clairement je suis un anti-ISA (imprimé sans adresse) et j'ai un autocollant stop-pub sur ma BAL (ça marche moyen d'ailleurs mais c'est une autre histoire).

Pour ce qui est de la problématique des invendus et de la surproduction, je critiquerai surtout la profusion de l'offre, sa surabondance qui fait qu'on est complètement perdu. Je crois au libraire qui n'a pas tout et qui fait une véritable sélection (un filtre supplémentaire après l'éditeur qui filtre aussi). Après rien ne nous empêche de commander les livres qui ne seraient pas présents en boutique, attendre quelques jours (avec des livraisons hebdomadaires) est à la portée de tous, dès lors qu'on arrête de se mettre des contraintes débiles.

L'économie de l'abondance touchant à sa fin, il faut revoir notre rapport au temps, l'économie de l'immédiateté étant intrinsèquement liée à la première...

Écrit par : Davy | 01/12/2006

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